Le jeudi 30 octobre, le jury de Communications et Société a décerné le Prix Robert-Claude Bérubé au film Geronimo de Tony Gatlif. Les membres du jury ont expliqué leur choix de la façon suivante : « Ce film, dont les qualités artistiques et cinématographiques sont indéniables, est un hommage aux artisans de la paix qui travaillent dans des milieux difficiles où la violence est omniprésente ».
Le jury avait entre les mains une grille dâévaluation qui précisait les critères établis par Communications et Société : les qualités artistiques, les habiletés techniques, la créativité; les valeurs transcendantales de la vie; les questions spirituelles, sociales et humaines correspondant à celles de lâÉvangile; le respect de la dignité humaine et des droits de la personne; la solidarité avec les minorités et les personnes opprimées; la libération, la justice, la paix, la réconciliation; lâenvironnement; lâimpact universel; le reflet dâune culture locale; le respect de la langue et des images de la culture locale.
Les films en compétition nâavaient pas à rencontrer tous ces critères. Lors des discussions, le jury a cependant privilégié les films qui alliaient qualités artistiques et transmission des valeurs éthiques, sociales et spirituelles.
Le jury de Communications et Société était composé de Marie-Claire Dugas, directrice des Services aux diocèses chez Communications et Société, de Louis-Paul Willis, professeur régulier et directeur de lâUnité dâenseignement et de recherche en création et nouveaux médias de lâUniversité du Québec en Abitibi-Témiscamingue (Rouyn-Noranda) et de Johanne Alarie, intervenante au centre Entre-Femmes de Rouyn-Noranda.
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