Allocution de Mgr Dorylas Moreau à l'Assemblée générale annuelle 2005

Chers/chères collègues et invité/es,

            L’occasion m’est donnée de remercier Communications et Société de m’avoir demandé d’être, cette année, le président d’honneur de la campagne annuelle.

Je sais bien toutefois que ce n’est ni un honneur ni un mérite qui m’échoit personnellement; mais cela marque plutôt le fait que Communications et Société est un organisme qui tient à maintenir un partenariat essentiel avec l’Église dans la large sphère des communications. Ce geste rejaillit pour ainsi dire sur toute la communauté diocésaine que j’ai mission d’accompagner depuis plus de 13 ans maintenant.

            Depuis de nombreuses années, Communications et Société contribue au rayonnement médiatique du diocèse de Rouyn-Noranda en décernant le prix Robert-Claude Bérubé au Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue.

Cette présence dans notre coin de pays de Communications et Société s’inscrit en droite ligne avec sa mission de promouvoir dans une perspective chrétienne la qualité, le sens critique et les valeurs éthiques et spirituelles dans le monde des médias et des communications. Pas besoin de la démontrer, cette mission particulière est plus que jamais d’actualité.

            Vous savez peut-être que le Festival international du cinéma, chez-nous, en sera, en 2015, à sa 34e édition. Et depuis 10 ans maintenant Communications et Société, via notre Service diocésain des communications, collabore étroitement avec le diocèse pour la formation et l’accompagnement du Jury et l’attribution d’un prix cinéma. En toutes ces années, le prix offert récompense la réalisation d’un long métrage qui se distingue, non seulement pour ses qualités artistiques et cinématographiques, mais aussi par son apport au progrès humain et à la reconnaissance des valeurs éthiques, sociales, humaines et spirituelles.

            Il y a déjà 50 ans, le Concile Vatican II, au no 1 de sa constitution pastorale «Gaudium et spes», disait que «tout ce qui est vraiment humain doit trouver écho dans le cœur des croyants et des croyantes, et des communautés chrétiennes en particulier» (cf. no 1). En vertu de ce principe fondamental, notre diocèse s’est intéressé au Festival depuis ses débuts, et particulièrement dans les 10 dernières années, pour se rapprocher spécialement des artistes, des réalisateurs et réalisatrices et leurs équipes de comédiens et comédiennes. En tout respect, nous voulions souligner leur valeur d’humanité et la promotion du beau qu’ils veulent faire. Ces artistes, - nous l’oublions trop souvent -, remplissent une mission unique, éducatrice et fort importante au sein de nos sociétés.

            Notre partenariat avec le Festival du film a un bel impact et une signification profonde dans notre milieu puisqu’il manifeste l’intérêt de l’Église pour le bon cinéma qui promeut et inscrit à sa manière des valeurs capables d’inspirer les générations actuelles. C’est là, pour nous, un geste qui s’inscrit dans l’appel du pape François qui ne cesse d’inviter l’Église «à sortir» pour rejoindre les périphéries existentielles.

            Vous le devinez bien, le Festival du cinéma est, chez nous, un événement rassembleur de toute la communauté sociale et culturelle du diocèse. Nous sommes toujours heureux d’y être associés de près et supportés en cela par Communications et Société que je salue et remercie particulièrement ce soir. Je souligne que Communications et Société s’implique avec notre diocèse en présentant un membre du jury et en offrant annuellement une toile de valeur qui récompense le réalisateur ou la réalisatrice du film retenu.

            Cela dit, nous sommes aussi encouragés par l’intérêt que les responsables du Festival du film nous manifestent, année après année, en nous associant aux conférences de presse qui présentent et couvrent l’événement, en nous invitant aux repas fraternels qui nous permettent de côtoyer les artistes, comédiens ou comédiennes, et plein de personnes qui, pour la plupart, ne sont pas étroitement reliées à l’Église. Les bons liens entretenus entre notre responsable diocésaine des communications et les impliqués dans l’organisation du Festival ne font que s’accroître avec bonheur. Sans compter aussi, qu’à cause de cela, des liens s’établissent et se raffermissent avec les institutions culturelles et éducatives du milieu, tel le Cégep du Rouyn-Noranda, l’Université du Québec en Abitibi=Témiscamingue (UQAT), les écoles de Musique et d